Cercle Nautique de la Haute Moselle - 54550 Pont-Saint-Vincent - Moselle & Madon - Meurthe et Moselle - France

Le Cercle Nautique de la Haute Moselle

 

 

Le CNHM est un crée en 1926, son objectif est de « développer tous les sports nautiques et la natation ».

 

Dès les premières années il remporte d'importants succés en aviron, devenant en 1936 champion de France en yole de mer à Monaco. Ces succès iront crescendo jusqu'à la consécration de Christine Gossé aux Jeux Olypiques d'Atlanta (1996), médaille de bronze en deux de pointe sans barreur avec sa coéquipière Hélène Cortin.

 

Dans les années 80 avec la rupture de la digue à 2 kilomètre en aval du club, c'est la physionomie du bassin et de fait la pratique du club qui change. Le niveau très fluctuant de la Moselle qui n'est dès lors plus régulée rend la pratique de la compétition très délicate. En revanche se crée ainsi un bassin de 12 kilomètre de long dans un cadre très naturel et sauvage particulièrement prpice à la pratique de l'aviron loisir.

 

C'est ainsi que le CNHM est devenu un club entièrement dédié aux loisirs, à taille très restreinte ayant à cœur de partager des moments conviviaux dans la bonne humeur.

 

Un peu d'histoire ...

 

Années 1920 – Les débuts

Le 20 novembre 1926 est fondé le Cercle Nautique de la Haute Moselle (CNHM), son objectif est de « développer tous les sports nautiques et la natation ».

 

Le club est tout d’abord installé dans une ancienne baraque datant de la première guerre mondiale.

 

 

Un bail emphytéotique de 99 ans est ensuite signé avec la mairie de Pont-Saint-Vincent et les rameurs construisent leur propre hangar, hébergeant à ce jour toujours le CNHM. Il est petit à petit agrandi en fonction des besoins.

 

 

Les premiers bateaux proviennent de Boulogne sur Mer dont vient le premier président. Il s’agit de yole de mer à clins. Ce sont des bateaux lourds, larges, les dames de nage permettant de fixer les avirons se trouvent sur les bordées, elles disposent déjà de sièges sur coulisse et de barres de pieds. Les avirons ont des palettes de type macon (symétriques) et sont utilisés « en pointe » (un aviron par rameur).

 

 

On voit déjà apparaître des évolutions sur l’un de nos premiers bateau individuel (skiff) : les dames de nage sont déportées des bordées sur des portants (permettant de rendre le bateau plus fin et donc plus rapide) et bien entendu le rameur dispose de deux avirons, on dit qu’il rame « en couple »

 

 

Dès le départ le CNHM participe activement aux compétitions locales et nationales, créant même dès 1927 une régate régionale. Selon les lieux de compétitions, les bateaux sont transportés sur la remorque du club ou démontés et envoyés à destination par le rail.

Cela conduira dès 1936, à Monaco, le CNHM à devenir champion de France en Yole de mer à quatre.

 

 

Le CNHM est très vite mixte et n'hésite pas à mélanger ses rameurs avec ceux d'autres clubs

 

 

Les bateaux évoluent et s’affinent. Les coques restent en bois, mais les clins sont remplacés par des feuilles de bois fixées sur une ossature qui assure la rigidité des bateaux. Les portants sont aussi généralisés, les bateaux sont dit « outriggers ».

L’affinement de l’allègement des bateaux leur permettent de devenir plus rapides. Les avirons restent presque exclusivement utilisés « en pointe », la pratique du « couple » se développera plus tard. De la même manière les palettes des avirons restent en format symétrique, dites « macon ». Les palettes asymétrique, dites « hache » se viendront ultérieurement. Les bateaux bois continueront de s’alléger en remplaçant ensuite le bois par un simple entoilage sur les parties supérieures des pointes (à l’avant et à l’arrière du bateau).

 

L’histoire de l’aviron à Pont-Saint-Vincent est très étroitement liée à celle de l’ancienne piscine extérieure, les deux activités se déroulant sur le même bassin.

La pratique de l’aviron était alors possible entre le pont routier de Pont-Saint-Vincent et le barrage en aval sur la Moselle, soit un peu plus de 2.000m quasi linéaires.

 

 

Années 1980 – changement de cap

Avec le tracé du canal à grand gabarit en parallèle de la Moselle, la paysage se modifie.

Rapidement après la mise en service du nouveau canal, « la brèche » au niveau du barrage de Pont Saint Vincent cède, modifiant radicalement notre plan d’eau. Le niveau basse brutalement de 2m50 et n’est plus régulé (le barrage de Villey le Sec est trop loin pour réguler la hauteur d’eau jusqu’au club) et le cours de la rivière devient très irrégulier au niveau du club, alternant fortes crues, mettant le club les pieds dans l’eau et périodes de sécheresse nous menant « sur les cailloux » et des courants pouvant être très marqués. En même temps c’est l’occasion de disposer d’un bassin de plus de 12km de long, permettant de très belles sorties sur la Moselle sauvage. C’est un tournant pour le club, la partie compétition, très développée se réduit petit à petit, les conditions d’entrainement n’étant plus réunies suffisamment longtemps au cours de la saison. Le club se tourne désormais uniquement vers les loisirs, profitant du cadre naturel qui s’est mis en place.

 

 

Évolution du bassin au niveau de « la brèche »

 

 

Évolution du bassin au niveau du club